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Vous
venez d 'acquérir un mignon petit chiot qui fait la joie de toute la famille...
mais voilà que, quelques semaines plus tard, l'adorable chiot commence à poser
des problèmes...
Comment réagir?
Lorsque vous le
laissez tout seul, à votre retour vous constatez les dégâts, comme des
destructions du mobilier, des plinthes arrachés, le canapé à entrée? Devant ce
spectacle de désolation, vous vous apercevez qu'il y a en plus des pipis et des
excréments un peu partout ou le chien a accès et enfin dans votre boîte aux
lettres vous trouvez un mot du voisin comme quoi le chien a pleuré et hurlé
toute la journée. Ces chiens "collants" suivent partout leur maître d'une pièce
à l'autre. C'est par ailleurs un animal très joueur même à l'âge adulte et même
vis-à vis des autres chiens, il se comporte comme un chiot. Comment réagir
devant une telle situation? Quelle attitude adopter? Pourquoi a t il ce
comportement?
Durant les toutes premières semaines, le chiot établit avec sa mère un lien très
étroit, lien d'attachement, indispensable à son développement psychomoteur. La
mère est le plus sécurisant. Puis vers l'âge de 4 à 5 mois pour les mâles, plus
tardivement pour les femelles, la mère devient plus irritable, ne supporte plus
les contacts physiques et ses petits n'ont plus le droit de dormir à coté
d'elle. La femelle entame ce que l'on nomme le "détachement".
Mais le chiot est rarement pris comme animal de compagnie pour le repousser
quelques mois plus tard. Il se crée alors un état d'hyper attachement avec les
maîtres et lors de la séparation d'avec ces derniers, c'est la catastrophe. Les
dégâts qui sont provoqués sur le mobilier ne correspondent pas à une quelconque
"vengeance" ou bien
l'ennui dû à la solitude, mais à un état anxieux. II
cherche tout ce qui peut lui rappeler ses maîtres. Deux autres éléments majeurs
paraissent jouer un rôle important. C'est l'attitude des maîtres au moment du
départ et du retour.
Lors du départ, les maîtres tentent d'apaiser leur compagnon en interagissant
avec lui, par le biais de nourriture, en lui parlant, en lui fermant les portes
de toutes les pièces à ne pas détériorer, voire en lui fournissant des éléments
stimulants, comme la radio ou la télévision. Les maîtres tiennent tout un
discours auquel le chien bien évidemment ne comprend simplement rien et cela
augmentera son état anxieux.
Lors du retour, deux cas de figures sont décrits. Soit le chien vous fait une
fête spectaculaire et cette fête sera d'autant plus exacerbé que le maître se
sentant souvent coupable d'avoir "abandonné son chien", répond aux
sollicitations de joie de celui-ci. Soit au retour, le chien ne vient pas faire
la fête il reste caché dans un coin et les propriétaires pensent "Mon chien sait
qu'il a mal fait" et ils interprètent les nuisances comme une vengeance" du
chien qui ne veut pas rester seul. En fait, il n'en est rien. Ces signes de
culpabilité sont alors reçus par les maîtres comme un appel à la sanction. Le
chien reçoit alors une correction, on lui met le nez dans ses excréments ou son
urine et on parle fort.
Le chien vit à l'instant présent et toute punition qui n'intervient pas au
moment de l'acte à supprimer ne sera pas associé à cet acte mais aux conséquences de cet acte. Ainsi, il assimilera le retour du maître
à la punition assuré. Les nuisances sont bien la conséquence d'une crise de panique
c'est-à dire d'actes non commis volontairement.
Comment traiter le chiot?
L'emploi de médicament est nécessaire, mais les thérapies comportementales
jouent un rôle très important. Une thérapie de détachement s'impose. Il faut
faire comprendre au chien que les jeux et les caresses ne sont pas bienvenues à
toute heure. Toutes sollicitations aussi pressantes soient elles de la part de
votre compagnon seront refusés par les maîtres. Il faut lui attribuer un lieu
de couchage qui ne soit pas la chambre. Durant les vingt minutes qui précèdent
le départ, il faut donc l'ignorer et partir normalement, faire comme s'il
n'existait pas. Au retour tant que le chien fait la fête il faut l'ignorer, en
revanche dès qu'il est calme on l'appelle pour le caresser. Si des dégâts ont
été commis, on fait comme si on ne les avait pas vus. Et surtout, il ne faut
jamais punir a posteriori.
VAUT IL MIEUX ÉDUQUER UN
CHIEN :
A LA RÉCOMPENSE OU A LA PUNITION?
La récompense doit survenir à la
fin de l'acte attendu. Le maître doit féliciter le chien par des caresses
abondantes, des paroles chaleureuses ou par le don de friandises non habituelles.
Pratiqué de façon systématique elle deviendra ensuite aléatoire, autrement le
chien se démotivera. La punition pour être efficace doit intervenir sur le fait,
ne jamais punir un animal qui n'est pas pris au moment oû il commet son acte
répréhensible. Celle-ci doit avoir un caractère désagréable pour le chien. Elle
peut être directe, par exemple saisir la peau du cou, cela représente pour lui
une reproduction du comportement de sa mère et le secouer en le soulevant très
légèrement. On peut le punir
à distance", en lui jetant un objet non dangereux et qui fera du bruit. Lors de
la punition il faut bien reconnaître la posture de soumission (le chiot se met
sur le dos ou il s'en va dans son panier car dès cet instant, la punition si
elle se prolonge, ne sera alors en aucun cas éducative. La récompense
est toujours plus efficace que la punition, au cours d'un apprentissage.
Daniel Ratté
c.c
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